A propos,
Mon
travail a pour support le quotidien « Le Monde ».
Depuis de nombreuses années je découpe, colle,
refait « le Monde », le journal.
En formant
la « peau du monde », ces fragments du
quotidien sont la base et le point de départ de mon travail.
J’insère
au pinceau ma propre vision du monde, impressions peintes, au milieu
des mots et des fragments d’image.
Je propose une
respiration, un décollement, un déplacement, une mise
en mouvement.
Mise à plat (travaux récents) et rouleaux sont une autre façon de tenir un journal… sur un journal.
Le jeu des assemblages, des séries, des installations
permet
d’élargir un point de vue,
capter d’autres
horizons,
ouvrir des pistes.
Les
panneaux sont une quête
de silence dans
les fracas du monde,
acceptation du monde dans sa réalité
et tentative
de recomposition
après
l’avoir obturé plus ou moins totalement.
J’interroge le berceau de notre culture, « Mare Nostrum », ses noyaux , ses fruits et… ses pépins.
Je
réécris le monde, à ma façon,
dans
une modulation infinie.
C’est la possibilité d’une autre lecture du monde.